les échos de la presse...
Le Vénérable Guéshé Tulku Ahbay Rinpoché
A l’initiative de l’association « Gers-Tibet » présidée par Danièle Brunel, dimanche dernier se tenait dans une salle du Mouzon (à Auch) une conférence animée par le Vénérable Guéshé Tulku Ahbay Rimpoché qui, en 2012, a reçu l’initiation et les enseignements de Kalachakra par Sa Sainteté le Dalaï Lama lui-même. Actuellement, il anime toute une série de conférence avec un double objectif : répandre son enseignement et contribuer à l’édification d’un monastère dans le sud de l’Inde (dans le Tarnakata) par le biais de la fondation « Ahbay Rimpoché ». Devant près d’une centaine de personnes, Guéshé Lama Ahbay Rimpoché n’était pas venu convertir qui que ce soit, mais plutôt faire toucher du doigt l’essentiel à son auditoire : « Ce ne sont pas les biens matériels qui est essentiel ! » mais à l’écouter chacun devinait qu’il s’agissait plutôt de « sagesse » dans notre monde en folie… « Nous sommes tous différents de part nos cultures, nos religions, or, le plus important c’est que chacun de ces domaines nous apporte leurs bienfaits. Ce qui compte, c’est d’être à l’aise, en paix et qu’il règne une harmonie entre les êtres humains, le tout dans le respect de chacun… » dira-t-il. « Comment atteindre la paix ? Comment apaiser la souffrance ?... Et d’abord, d’où ces sentiments nous viennent-ils ? : Ni du Ciel, ni de la Terre, mais, de nous-mêmes ! La paix « forte » c’est celle d’abord de la paix intérieure, la paix de l’esprit ! Toutes les religions donnent des conseils similaires et si on le reconnaît, en essayant, en pratiquant et en méditant sur le concept suivant « Si je veux la paix, j’ai besoin de compassion ! Elle est la base de la paix ! Avec la compassion, l’humilité, l’Amour on peut vieillir et mourir sans se sentir coupable de quoi que ce soit. Et ce sentiment de culpabilité dépendra de notre pratique… » Dans le monde d’aujourd’hui, l’on pourra rétorquer : « Ce n’est pas gagné ! », mais de part le monde il y a trop de souffrances, de malheurs d’où la question : Doit-on continuer ainsi ou tenter autre chose ? Souvenons-nous : « A cœur vaillant, rien d’impossible ! ». Publié dans le petit journal édition Gers. AL.